Les Filles à L'école
-
Avant 1879, les jeunes filles, ayant peu de droits, n'avaient pas accès à l'enseingnement scolaire. Elles ne savaient donc ni lire, ni écrire, ci compter. Avec la naissance de la IIIème République, les temps changent : les jeunes filles sont toujours considérées comme inférieures, elles obtiennent cependant des droits, en particulier le droit à la scolarité. Leurs vies vont donc être bouleversées grâce à des lois qui petit à petit changent leur histoire.
1-Avant 1870, les filles sont exclues de la scolarité:
A-Comment les filles sont-elles considérées?
Considérées comme inférieures comme on peut le lire dans des manuels d'éducation féminine, elles sont confinées dans un rôle traditionnel:"Tout est fait pour conforter la petite fille dans sa faiblesse.Elle sort peu, on lui interdit les jeux dit de garçons, elle joue avec une balle en laine filée moins lourde et moins dangereuse car les exercices violent sont incompatibles avec les natures délicates". Fin XIXème elles sont éduquées pour les travaux ménagers, la cuisine, le ménage, apprendre à s'occuper d'un nourrisson...Tout cela en vu uniquement de les marier pour qu'elles forment de "parfaites ménagères". Elles apprennent la vie pratique et utilitaire.L'enseignement dispensé n'a aucun lien avec le savoir intellectuel.Les écoles de la première moitié du XIXème siècle forment donc les jeunes filles pour devenir des femmes chrétiennes, des épouses aimables, des mères tendres, des économes attentives dans la plus grande tradition de la France du XIXème siècle. La Révolution de 1789 ne semble pas avoir laissé de traces car elle fut avant tout une histoire d'hommes et de bourgeois en particulier qui considèraient la femme comme avant tout une mère et une épouse
Après 1850, l'enseignement secondaire des filles devient l'affaire de débats politiques. La nature des écoles changent: les rares laics sont financièrement plus fragiles et cèdent la place aux pensions religieuses jusque dans les années 1880.

B-La naissance tardive des écoles pour les filles
La caricature contemporaine de Schwartz illustre bien la séparation de l'époque garçon-filles dans les établissement scolaires. La mixité est interdit et ce pour longtemps...
- La loi Guizot de 1833 autorise en théorie la mixité...Cette loi rend en effet obligatoire pour toutes les communes une écoles primaire élémentaire. La mixité est très exceptionnellment une réalité en France car l'école ne concerne que les garçons selon les principes de l'époque; toutefois, quand elle existe, elle n'est qu'apparente car un mur mental sépare toujours les garçons et les filles dans les mentalités des familles. Longtemps les filles et les femmes furent, aux yeux des fondateurs de la République, le maillon faible. La démocratie devait se méfier de "la fragilité des esprits féminins".
-En 1867, Victor Duruy autorise la création d'écoles pour filles dans les communes de plus de 500 habitants, mai peu les fréquentent.
Les progrès législatifs sont lents mais réels, Deux périodes peuvent être distinguées.
C-Les lois, textes, réformes, et décrets antérieurs à la IIIème République: Les filles sont "oubliées"...
-La loi Guizot du 28 juin 1833 a institué la liberté de l'enseignement primaire.
-La loi de Parieu du 11 janvier 1850 imposait à toutes les communes de plus de 500 habitants d'ouvrire une école de fille
-La loi Falloux du 15 mars 1850 instituait la liberté de l'enseignement secondaire
-La loi Duruv en 1867 crée les cours secondaires féminins publics.
Avant la IIIème République, les écoles étaient des congrégationalistes, c'est à dire qu'elles étaient dirigées par l'Eglise.Ce sont les clers qui assurent les enseingnements.
D-Les lois, textes, décrets, réformes pendant la IIIème République: une amorce de révolution... ou... d'évolution?
-La loi Camille Sée de 1880 ouvre l'enseignement secondaire public des jeunes filles en créant des collèges et des lycées.
-La loi Ferry de 1881 institue la gratuité de l'enseignement primaire et en 1882 institue l'obligation et la laicité de l'enseignement.
-Le décret de 1891 transforme l'enseignement spécial en enseignement moderne.
-Le décret de Léon Bérard en 1920 institue, pour les files, le même enseignement secondaire que les garçons.
Le baccalauréat est ouvert aux filles en 1924
E-Les réactions face à ces lois
Du XIXème siècle à la première moitié du XIXème siècle, pendant près d'une centaine d'année, en dépit des lois qui instaurent l'enseignement obligatoire, les mentalités ne changent guère: les filles sont toujours considérées comme le précise le citation suivante "Donner la même édication aux filles et aux garçon, c'est confondre ce que la nature, le bon sens, l'ordre, la société, la religion commandent de distinguer". D'éclare Mr Donnet, archêveque de Bordeaux. La France reste donc profondémént conservatrice à l'égard des jeunes filles et des femmes. L'Eglise et les politique se chargent de maintenir les mentalités ancestrales: deux idées essentielles marquent donc cette époque:
-L'Eglise refuse l'égaliténdes sexes devant l'éducation et l'instruction.
-Elle reste donc une barrière dans les développement de l'instruction des filles, or l'Eglise occupe toujours une place prépndairente dans notre pays car plus de 90% de la population pratique régulièrement et écoute les préceptes enseignés.
2-La naissance d'une école ouverte aux filles
A-Les différentes types d'école ouvertes aux filles sont synonymes de progrès théorique...
-La maternelle
-Le primaire
-L'enseignement pratique grâce à la loi Goblet: il débouche sur des métiers d'employés de bureau et de commerce.
-L'université ( début XXème )
-Les écoles normales pour devenir institutrices... les femmes institutrices accèdent au statut de fonctionnaire de la République.
Même si les lois Jules Ferry changent petit à petit la donne, l'école demeure peu fréquentée par les filles jusqu'à la fin du XIXème siècle et le début de du XIXème siècle.
B-Les matières enseignées entre tradition et ouverture d'esprit
Les matières enseignées ne sont pas nombreuses, mais elles ne sont pas les mêmes selon le sexe...Le sexisme scolaire et intellectuel est révélateur des mentalités de l'époque.
-Langue et littératurz française
-Histoire et géographie
-Moral,dessin,écriture, musique et couture
L'enseignement est avant tout littéraire, civique et politique tout en etantpratique pour les filles. Elles ne sont pas l'égal des garçons, pas de latin, et peu ou pas de sciences. La distinction science/lettre est donc en marche: science pour les garçon et les lettres pour les filles.
C-Les examens qu'elles on enfin le droit théorique de passer
Les examens s'ouvent petit à petit, mais les parents n'encouragent guère la scolarité de celle ci après l'école primaire sauf dans les milieux bourgeois éclairés et souvent citadinc...
-Le brevet élémentaire
-Le baccalauréat.Elles ont pu passer leurs bac ( avant elles ne pouvaient passer que le brevet ) car les établissement publics pouvaient les y préparer. Une fille arrive même à rentrer à l'école polytechnique: Anne Chopinet
Les réactions
L'enseignement de la religion disparaît dans les écoles laiques au profit de la moral. L'adoption de la loiCamille Sée provoque un débat houleux à la cmambre des députés et au Sénat. L'Eglise s'oppose à J.Ferry, car elle pense que l'école va amener les femmes à réfléchir et comme elle le dit par ses portes paroles à former des femmes "libres penseurs". L'école publique aux filles n'est donc pas bien acceptée.
CONCLUSION:
Avant la République, les filles étaient exclues de la scolarité.La femme devait être une parfaite épouse et une père de famille dévouée.Cependant, des textes, réformes, décrets et lois sont venus briser cette idée reçue.
Les filles peuvent désormais accéder à la scolarité.L'école est synonyme d"épanouissement et de liberté même si la mixité mettre beaucoup de temps avant de s'installer en France (1968) et ainsi s'affirmer comme une valeur Républicaine.Pouvant désormais passer des examens, elle deviendra très tard de l'homme même si l'Eglise s'y oppose fermement.
On oeut considérer l'école républicaine ouverte aux filles comme un laboratoire expériementale de la future société française .
3-Une affirmation progressive à travers les parcours scolaires : les femmes « réussissent mieux »
La seconde moitié du XXe siècle a été, pour les femmes, porteuse de changements marquants. On assiste alors à un véritable essor de la scolarité féminine. C'est dans les années 70 que les filles rattrapent et dépassent progressivement les garçons en termes de réussite scolaire. En effet, d'après certaines études, les filles s'avéreraient être plus ambitieuses et motivées à 15 ans que leurs camarades masculins, elles sont également reconnues comme meilleures dans l'enseignement primaire et secondaire (notamment en lecture et français) et plus nombreuses à poursuivre des études longues. Dans le domaine « littéraire », la meilleure réussite des filles est attestée par de nombreuses évaluations concordantes. D'après des récentes études en 2001-2002, la lecture est un sérieux problème pour plus de 8% des garçons de 17 ans, contre 3,4% des filles.
L'Éducation Nationale fait de nombreuses études et s'intéresse à une éventuelle évolution quant à la scolarité des hommes et des femmes de 1984 à 2004. On constate très rapidement que les filles sont meilleures scolairement que les garçons. Il est noté qu'en 2003, 82 % des filles ont réussi le baccalauréat contre 78 % des garçons; un léger écart mais constatable cependant. Il faut aussi comprendre que les filles ont beaucoup plus d'audace que les garçons, même si leurs parcours restent différents. Les filles et les garçons ne font en effet pas les mêmes choix d'orientations aux différents paliers. Leurs ambitions sont très divergentes : les filles sont majoritairement représentatives des secteurs littéraires (général) et tertiaires (technologique); alors que les garçons le sont dans les secteurs scientifiques (général) ou industriels (technologique). Tout cela est le fruit de résultats scolaires différents mais surtout de choix différents dans les orientations, en raison de motivations elles-mêmes divergentes.
Le XXe siècle a donc connu une évolution spectaculaire de la scolarité des femmes. Les filles ont rattrapé puis dépassé les garçons sur le plan scolaire : durée moyenne des études, niveau du diplôme, taux de redoublement, taux de réussite aux examens etc... Avant 1980, cela pouvait se vérifier dans le primaire et le secondaire; à présent, cette évolution concerne également le supérieur : des filières peu féminisées ont évolué et les filières déjà féminisées se sont renforcées. Ainsi, en 1981, le nombre d'étudiantes dépassent celui des étudiants; ce qui entraîne des hausses de part féminines dans certains secteurs : 15 % de femmes ingénieurs en 1984, 23 % aujourd'hui; 24 % des médecins étaient des femmes en 1980, elles représentent 40 % aujourd'hui.